S'agissant de la médecine scolaire et de l'importance d'une prise en charge dès l'école, le problème est similaire à celui de la médecine du travail : il faut allouer davantage de moyens aux infirmiers et médecins scolaires, ainsi qu'à l'accompagnement des élèves. Cela fait partie des dossiers dont j'ai hérité lors de ma prise de fonction et sur lesquels je compte avancer. Cependant, en matière de prévention à l'école, nous ne partons pas d'une feuille blanche : le plan interministériel de lutte contre le harcèlement à l'école participe à la prise en charge des élèves.
Quant au dispositif Mon soutien psy, il fera l'objet d'une réorganisation et d'une révision de ses conditions. Nous travaillons à rendre possible l'accès direct aux consultations psychologiques ; il s'agit d'une demande légitime, et qui permettra de fluidifier l'accès à ce dispositif. Nous étudions également la possibilité d'une revalorisation du montant des consultations, afin de les rendre plus attractives pour les psychologues.
Enfin, s'agissant des infirmières Asalée, je le répète, ce dispositif est précieux, utile et soutenu par l'État. Son financement annuel par l'assurance maladie, qui s'élève à 80 millions d'euros, se poursuivra, même si une discussion est en cours avec l'association afin de veiller à ce que ces fonds publics soient bien utilisés. Ce montant est effectivement dédié à la rémunération des infirmières ainsi qu'au financement du travail de coordination.