Il serait pertinent de le faire passer à l'échelle supérieure, c'est-à-dire au niveau européen, mais nous voyons bien que cette démarche se heurte à un certain nombre de pesanteurs, pour ne pas dire de lobbys, qui cherchent à lui savonner la planche.
J'aimerais aussi que nous parlions des enjeux liés à la dénutrition, non seulement des personnes âgées, mais aussi de l'ensemble des personnes fragiles. Discutons des indicateurs et des solutions que nous pouvons apporter en la matière dans l'ensemble de la politique de santé.
J'aimerais également que nous parlions de l'activité physique adaptée. Nos prédécesseurs ont légiféré en 2016 pour permettre le sport sur ordonnance. Chacun s'accorde à dire que cette mesure est utile et pertinente, notamment pour les affections de longue durée. Néanmoins, le sport sur ordonnance souffre d'une absence de financement. Une logique de prévention permet pourtant d'éviter les dépenses liées à la réparation.
Enfin, j'aurais aimé parler de la santé mentale, mais mon temps de parole touche à sa fin et la question a été abordée par les orateurs précédents. En bref, à quand un réel débat parlementaire sur les objectifs de prévention ?