Le sujet n'est pas le déficit public, mais la situation des familles concernées, qui sont très nombreuses dans ce pays. Toutes demandent la défiscalisation de la pension alimentaire.
Chers collègues de la majorité, vous faites une erreur magistrale, semblable à celle que vous avez commise pour la déconjugalisation de l'allocation aux adultes handicapés. Pendant des années, vous l'avez refusée, au motif que c'était trop complexe et techniquement infaisable. Puis vous avez fini par vous rendre à l'évidence : cette mesure de justice était réclamée par tous. La Première ministre l'a donc annoncée, et nous l'avons adoptée.
Nous, socialistes, ne voterons pas l'amendement, qui est un repli. Madame la rapporteure, chers collègues du groupe MODEM, vos alliés sont du côté gauche de la salle, et seront demain du côté gauche de l'hémicycle. La proposition de loi a plus de chances d'être adoptée avec nos voix qu'avec celles de vos alliés habituels.
Il faut conserver l'ambition première de la proposition de loi et accéder à la demande de l'écrasante majorité du corps social de défiscaliser la pension alimentaire.