En raison des crues de la Creuse et de la Vienne, les cours d'eau des départements de la Vienne et de l'Indre-et-Loire ont en effet connu, ces derniers jours, des niveaux proches de leurs records historiques, voire supérieurs. Mes pensées vont, en cet instant, au kayakiste disparu sur la Vienne, que les forces de secours continuent de rechercher, ainsi qu'à ses proches. Je m'associe par ailleurs à vos propos : le dispositif d'alerte FR-Alert a fonctionné et Vigicrues a annoncé l'état de vigilance rouge. Plus de quatre-vingts sapeurs-pompiers, dont certains des départements voisins, et plus de soixante gendarmes se sont mobilisés et relayés aux côtés des élus de la Vienne pour éviter les pertes humaines pendant les inondations.
Cet épisode, dont je veux croire qu'il est maintenant derrière nous, puisque la décrue a commencé, nous conduit évidemment, comme vous, à nous interroger sur la suite, par une approche en deux temps : après la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, il conviendra de réfléchir aux adaptations nécessaires dans notre pays, mais aussi dans le système assurantiel, face à l'accélération du dérèglement climatique.
En ce qui concerne le régime d'indemnisation des catastrophes naturelles, le ministre de l'intérieur et des outre-mer, Gérald Darmanin, dont c'est la responsabilité, a annoncé très rapidement qu'une procédure accélérée serait enclenchée. Dès la fin de la semaine, sous son autorité, ou au plus tard au début de la semaine prochaine, la cellule « Cat nat » se réunira pour examiner les dossiers. Quant au système assurantiel, à midi, aujourd'hui, avec Bruno Le Maire, nous avons reçu le rapport Langreney.