Tous les habitants évacués ont été relogés chez des amis ou des proches, ce qui témoigne d'une profonde solidarité territoriale.
Je tiens également à souligner combien la réactivité du ministre de l'intérieur et des outre-mer, qui a annoncé rapidement le lancement de la procédure accélérée visant à reconnaître l'état de catastrophe naturelle, a été appréciée des sinistrés et des élus. L'installation aujourd'hui, à Montmorillon, d'une cellule de crise de la direction départementale de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS) à destination des commerçants sinistrés est la traduction de cette même réactivité au niveau préfectoral.
J'associe à ma question mes collègues Nicolas Turquois, député du nord de la Vienne, et Henri Alfandari et Fabienne Colboc, députés de l'Indre-et-Loire, dont les circonscriptions ont également été violemment touchées par les inondations.
Il nous faut passer maintenant à la phase des réparations et vous savez par expérience qu'elle est souvent longue, car chaque cas est particulier et les assurances proposent des évaluations et des procédures différentes. Le rapport de Thierry Langreney sur l'assurabilité des risques climatiques, qui sort aujourd'hui, apportera, je l'espère, des solutions. Les habitants sinistrés doivent être relogés. Comme les commerçants et les associations, ils doivent aussi être rapidement indemnisés.
J'ai une pensée particulière pour l'abbaye de Saint-Savin, classée depuis quarante ans au patrimoine mondial de l'Unesco, dont les cryptes, qui abritent des peintures originales inestimables, ont été inondées. La direction régionale des affaires culturelles (Drac) est mobilisée aux côtés de la commune.
Le Gouvernement a, je l'ai dit, promptement annoncé l'engagement de la procédure accélérée de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Quand cette procédure aboutira-t-elle et quelles mesures seront-elles prises pour soutenir les victimes et les collectivités touchées par ce nouvel événement climatique dramatique ?