Ce matin, nous nous trouvions à la Maison de la Chimie avec les industries de la rénovation, et elles nous ont alertés. Actuellement, la hausse des prix des matières premières et de l'énergie fait chuter les investissements dans la rénovation de 83 %. Comment la Banque de France assurera-t-elle que les hausses de taux d'intérêt et l'inflation ne se répercutent pas de façon disproportionnée sur le coût des investissements dans l'efficacité énergétique des bâtiments ? Quelles mesures de politique monétaire la Banque de France envisage-t-elle afin d'améliorer l'accessibilité et l'attractivité des prêts bancaires dédiés à la rénovation thermique ? Est-il possible de traiter ce sujet de manière spécifique ?
De manière plus générale, nous avons entendu les grandes annonces de la Banque centrale européenne cet été sur la réorientation du quantitative easing vers les entreprises performantes en matière environnementale, avec de premières mesures en octobre 2022. Disposez-vous d'informations à ce sujet ?
Enfin, la BCE et la Banque de France envisagent-elles d'assouplir les règles monétaires actuelles pour permettre des prêts directs aux États en faveur de la transition écologique dans les prochaines années ?