L'augmentation des prix de l'énergie impacte durement les ménages et pourrait conduire les plus fragiles d'entre eux à des difficultés dans le remboursement de leur crédit immobilier, voire à des risques de défaut. Dans quelle mesure cette exposition au risque, en lien avec la facture énergétique des ménages et donc la performance énergétique de leur logement, est-elle prise en compte dans les stress tests auxquels sont soumises les banques françaises ? D'après un collectif, seules 35 % des banques auraient pu utiliser des diagnostics de performance énergétique sur les logements des ménages lors de leur participation aux tests de résistance climatique.
Pour accélérer la rénovation thermique des bâtiments, il faut favoriser l'accès à des prêts bancaires attractifs. Dans quelle mesure la Banque de France ou la BCE contribuent-elles à trouver des solutions de financement pour ces projets, à la fois pour les ménages, pour les collectivités et pour les entreprises ?
Enfin, les sociétés de gestion de portefeuilles sont déjà soumises à des obligations d'information en matière de risques associés au changement climatique. Une réflexion est-elle engagée pour évaluer l'empreinte carbone des portefeuilles gérés à l'échelle d'un ménage ? Les outils et méthodologies nécessaires pour établir un score carbone des placements existent-ils ou sont-ils en voie de développement ?