En dépit de la réévaluation du taux d'usure en juillet 2022, de nombreux professionnels nous alertent sur son niveau trop bas, qui entraîne des refus pour près d'un crédit sur deux. De nombreux dossiers sont placés en attente de la réévaluation du 1er octobre 2022. Vous contestez toute forme de tension sur le marché de l'emprunt immobilier, mais j'en ai moi-même été directement témoin la semaine dernière, à l'occasion des Journées du courtage organisées à Paris. J'y étais conviée à une table ronde sur l'assurance emprunteur, dont le coût est intégré dans le taux d'usure.
Je souscris à une augmentation mesurée du taux d'usure pour protéger l'emprunteur, mais il apparaît important de maintenir la dynamique des transactions immobilières, qui apporte aux collectivités des recettes au travers des DMTO et évite de ralentir les constructions de logements, notamment dans les zones tendues. Par conséquent pouvez-vous nous rassurer sur la situation du marché du crédit immobilier, ses perspectives à court et moyen terme, ainsi que l'évolution du taux d'usure ?