Vous nous avez dit que les régions ont une meilleure visibilité budgétaire pour 2022, et éventuellement pour 2023, en raison de la dynamique de TVA. Toutefois, les communes et les ménages s'interrogent sur la manière dont ils conduiront leurs projets dans les mois à venir. Je ne doute pas que les régions sont elles aussi inquiètes du sort des communes et de nos concitoyens. L'inflation touche d'abord les Français les plus fragiles, qui sont impactés par les prix de l'énergie et de l'alimentation.
En 2022, les régions ont-elles engagé des politiques prenant en compte ces hausses de prix pour les habitants et soutenant les ménages, même de manière ponctuelle ? Par exemple, une accélération des politiques liées aux transports a-t-elle eu lieu pour renforcer l'attractivité du transport collectif ? Les régions ont-elles apporté un soutien un peu plus important aux élèves scolarisés dans les lycées, en prenant davantage en charge les frais de scolarité ?
Par ailleurs, je n'effectue pas une sortie sur le terrain sans que les maires me sollicitent. Le maire d'une commune de ma circonscription a engagé un projet d'école, financé à plus de 70 % par la région, mais le coût de ce dernier a augmenté de 30 %, en raison de la hausse des prix. Pensez-vous redistribuer une partie de la TVA perçue cette année afin de soutenir ponctuellement ces projets et les communes ne bénéficiant pas de cette dynamique ?