Nous faisons face à un important enjeu de santé publique. Une certaine avancée s'est produite récemment au niveau européen – l'interdiction des PFAS pour les emballages alimentaires en contact avec les denrées en 2026, et bientôt pour les jouets – mais nous avons tout à gagner à allonger rapidement la liste de ces interdictions. Vous avez donc vu juste, monsieur le rapporteur, tout comme David Taupiac, en voulant que nous avancions rapidement au niveau national sans nous contenter du plan d'action sur les PFAS 2023-2027 du ministère de la transition écologique, qui est loin d'être à la hauteur de l'urgence. Votre texte est d'autant plus intéressant qu'il est équilibré, en ce qu'il prévoit une liste de dérogations strictement proportionnées au caractère essentiel de certains usages et qu'il affiche un calendrier réaliste prenant appui sur les alternatives déjà existantes.
Pensez-vous que les industriels seront prêts à prendre des mesures sans contrainte, sous la pression de l'opinion publique ? Quels sont d'après vous les usages dont le caractère est essentiel ?