Il semble que vous êtes critiqué en raison de votre succès. Le buzz autour de cette commission d'enquête, qui fera l'objet de votre émission ce soir, et tous ceux qui ont cherché à vous salir depuis plusieurs mois ne participent-ils pas indirectement à votre succès et au succès de CNews ?
Au vu des questions posées par les collègues qui m'ont précédé, qui ont cherché à nourrir un procès, j'ai l'impression que nous siégeons à un conseil de prud'hommes et non dans une commission d'enquête. Ceux de mes collègues qui ont fait référence aux claquettes ne doivent pas oublier que leurs rangs comptent un député qui a mis la tête d'un ministre sur un ballon et un autre qui a traité ce même ministre d'assassin.
Mais revenons à l'objet de cette commission d'enquête : lorsque vous composez un plateau, comment veillez-vous au pluralisme, notamment parmi les chroniqueurs ? On voit souvent Gilles Verdez dans votre émission, qui est proche de La France insoumise. Il fait des cascades intellectuelles et on a parfois du mal à comprendre ses positions politiques. Avez-vous défini son rôle ou s'agit-il vraiment de ses idées ? Touche-t-il une prime de risque pour dire autant de bêtises ?