Je précise que je suis membre du conseil d'administration et d'orientation de La Chaîne parlementaire – Assemblée nationale (LCP-AN).
C8 a fait l'objet de plus de trente rappels à l'ordre de l'Arcom, dont la moitié depuis trois ans. Comment expliquez-vous cette tendance à la hausse ? Vous avez parlé à plusieurs reprises d'acharnement pour l'expliquer. Selon vous, des dérapages similaires sur d'autres chaînes n'auraient pas été sanctionnés. Pouvez-vous nous en donner des exemples précis ? Vous dites également que vous dérangez certaines personnes. Afin d'éviter de verser dans le complotisme, pouvez-vous citer ces personnes ?
Vous avez reconnu que vous-même, vos invités et vos chroniqueurs peuvent avoir des réactions inadéquates et passionnées, loin de la maîtrise de l'antenne exigée par l'Arcom. Dans ces conditions, le format de votre émission vous permet-il de traiter vos sujets de façon objective et honnête et de respecter la vie privée et la dignité des personnes ? Je pense notamment à votre mise en scène délibérée de la détresse de Loana Petrucciani. Votre objectif d'obtenir les meilleures audiences et de faire l'événement vous amène-t-il, avec vos équipes, à mettre de côté certains principes du journalisme ? Quelle est d'ailleurs votre définition de la déontologie ?
En cas de non-renouvellement de l'autorisation de diffusion de C8 sur la TNT, la chaîne pourrait être diffusée en dehors de la TNT. Avez-vous envisagé votre avenir professionnel si cette décision devait être prise ?