Si Mme Legrain suit Louis Boyard sur les réseaux sociaux, elle peut constater que depuis l'altercation, il ne cesse de m'invectiver et de publier des posts nous concernant, Vincent Bolloré et moi ; il l'a d'ailleurs encore fait hier. Je réponds au cours de mon émission car je réponds très peu souvent aux invectives sur les réseaux sociaux. Quand « Quotidien » blague sur le RN, j'ai le droit de blaguer sur Louis Boyard, même si nous avons eu un jour une altercation. Son image au Salon de l'agriculture était très drôle, elle a fait rire tout le monde : il était attendrissant. Ce n'était pas méchant, et même plutôt sympa.
J'en viens aux SMS. Le 20 juin 2022, à zéro heure et une minute – le soir des élections –, il m'écrit : « Coucou Cyril. Je suis député, et ça c'est darka. À bientôt. On va faire du lourd. » Je lui réponds : « Je sais, je suis trop content pour toi. Tu le mérites. T'es un génie. Je t'aime fort, et tellement fier de toi. » Contrairement à ce que vous venez de dire, notre amitié n'était pas feinte. Je pourrai fournir sans problème les SMS à M. le rapporteur et à M. le président. Ce qui ne m'a pas plu, c'est que Louis Boyard soit venu sur le plateau pour se faire Vincent Bolloré et moi, alors que ce n'était pas le sujet prévu. Lorsque je l'ai vu dériver, j'ai pensé qu'il avait pété un câble, et du coup c'est moi qui ai pété un câble.
Je le redis : je le considérais vraiment comme un pote. Je ne vous ai lu qu'un échange de SMS mais il en existe d'autres qui prouvent notre très bonne entente. Je ne l'avais pas revu depuis qu'il avait été député et lorsqu'il est revenu, il m'a trahi. Il a trahi son pote. Vous ne croyez pas en notre amitié mais sachez que moi j'y crois. Aujourd'hui, je suis presque triste qu'elle se soit terminée ainsi.