Je suis heureux de savoir, monsieur le rapporteur, que vous connaissez mon salaire, parce que même moi, je ne le connais pas. Vous avez dû regarder « Complément d'enquête », mais il ne faut pas croire tout ce qui se dit dans cette émission. Si ce qu'ils disent est vrai, je suis très riche ! Vous aussi, vous devriez vérifier vos sources.
J'en viens à Olivier Schrameck. Je vous ai dit que je faisais une émission d' infotainment mais, à l'époque, on était à 95 % dans le divertissement. Ce que vous avez décrit était un happening, comme ont pu en faire autrefois Stéphane Collaro, les Nuls ou les Inconnus, qui faisaient des parodies et des vannes, ou, aujourd'hui, l'équipe de « La revue de presse » sur Paris Première. Ce n'est pas méchant. Je respecte beaucoup Olivier Schrameck mais on fait tous des erreurs. Je pense que vous, Aurélien Saintoul, vous regrettez ce que vous avez fait à Olivier Dussopt, le ministre du travail, quand vous l'avez traité d'imposteur et d'assassin. Peut-être que moi aussi je regrette aujourd'hui cette blague. Nous avons fait des chansons sur Olivier Schrameck, c'était bon enfant. Apparemment, il y a vu de l'intimidation, mais c'était juste de l'humour.