Il faut bien entendu lutter contre les asymétries. Comme je l'ai indiqué dans mon propos introductif, je considère qu'au lieu de s'adapter au modèle des Gafam pour les concurrencer, il faut les obliger à respecter un certain nombre d'obligations auxquelles sont assujetties les entreprises françaises. Je pense à des taxations équivalentes, à la participation de la création en France, à des contraintes en termes de conventionnement, contractualisées par une discussion, notamment avec l'instance de régulation. La première arme pour les concurrencer, avant la puissance financière et technologique, est de rétablir un certain équilibre sur un territoire donné, en Europe et dans notre pays.