L'Arcom a dressé un bilan sur la contribution des plateformes au titre de l'année 2022 : la contribution des trois acteurs que sont Netflix, Disney+ et Amazon Prime s'est élevée à 345 millions d'euros en 2022. Les plateformes contribuent donc au financement et le décret est appliqué.
Nous disposons de peu de recul sur la mise en œuvre plus fine de ce décret. Au regard des inquiétudes de certains producteurs, nous nous interrogeons toujours au sujet de la diversité des investissements des Smad. Les films financés sont-ils suffisamment nombreux et suffisamment divers ? Ces plateformes ne privilégient-elles pas un genre plutôt qu'un autre ? N'existe-t-il pas une trop forte concentration sur la fiction, par exemple, au détriment de l'animation ou du documentaire ? Tels sont les premiers éléments qui ressortent, bien qu'il soit encore un peu tôt pour délivrer un avis définitif.
Le ministère de la culture, donc la DGMIC, en lien avec le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) et l'Arcom réalisent actuellement un bilan plus qualitatif et plus fin qui sera publié à l'été. Sur cette base, il sera peut-être possible d'envisager d'éventuels ajustements des décrets production.