La publicité constitue le mode de financement des médias privés. La diminution de la publicité induirait un problème de viabilité des médias privés.
La DGMIC et l'Arcom travaillent beaucoup sur les engagements volontaires tant dans les domaines environnementaux que dans le domaine alimentaire. Une action importante a été menée avec les acteurs non pas pour envisager des réductions par la loi, mais pour obtenir des engagements via des chartes. Ce mécanisme nous semble intéressant parce que l'engagement volontaire permet aussi de capter des acteurs qu'on ne peut pas toucher par la loi, notamment des acteurs étrangers. Cela permet d'élargir la vision et d'intégrer l'ensemble des acteurs. Une règlementation ou une interdiction par la loi toucherait uniquement les acteurs français et la publicité se retrouverait sur les acteurs numériques qui sont regardés par de jeunes publics. Il existe donc un intérêt à essayer de rassembler tout le monde et de favoriser ce dialogue. Telle est l'approche du ministère de la culture, en lien avec l'Arcom.