La question que vous posez est tout à fait au centre des réflexions menées dans le cadre de la réforme du dispositif anti-concentration. En effet, au-delà de la philosophie de départ, qui était liée à la rareté de la fréquence, nous assistons à une projection de ces médias sur les réseaux sociaux, sur des plateformes, etc.
La question du contrôle du pluralisme se pose non seulement sur leurs médias traditionnels, mais également sur leur capacité à se projeter et à diffuser leurs programmes sur d'autres plateformes. L'appréciation de la concentration doit être menée plus globalement et en intégrant les diffusions sur les plateformes numériques, à savoir les offres de ces médias sur les plateformes numériques ou la diffusion par exemple de leur compte X ou la diffusion de leurs programmes sur TikTok, etc.
La philosophie consiste donc à opérer une approche globale et à raisonner en capacité de projection de ces médias.