C'est le sens des travaux qui sont en cours. La ministre s'est exprimée à ce sujet très récemment. Les acteurs privés ont bien compris que l'enjeu consiste à penser les évolutions à 360 degrés, avec des médias globaux, afin de profiter de la puissance tout à la fois du son, de la vidéo et de l'écrit.
Pour l'audiovisuel public, cette puissance permet de couvrir une information de manière très fine, que ce soit l'information de proximité, l'information nationale ou l'information internationale. Le rassemblement de ses forces permet à l'audiovisuel public de toucher le plus grand nombre. Les émissions co-diffusées ou le fait de pouvoir passer d'un média à l'autre permettent également de promouvoir des programmes d'un support à l'autre.
Le Gouvernement travaille en ce sens. La ministre a souhaité que le rythme s'accélère par rapport aux coopérations par le bas qui étaient envisagées. Il s'agit bien de progresser plus rapidement vers un audiovisuel public plus fort. Dans le contexte de concurrence accrue, c'est bien pour accroître cette puissance de l'audiovisuel public que cette réforme est pensée.