L'évocation des auditions des chaînes du groupe Canal+ me permet de clarifier un point à l'attention de ceux qui suivent nos travaux – tant mieux si les travaux parlementaires sont largement suivis ! Si nous avons fait le choix d'auditionner toutes les chaînes du groupe Canal+, c'est parce que nous avions auditionné tous les éditeurs de contenus et toutes les autres chaînes. Anticipant, à juste titre, l'émotion que susciterait l'audition des chaînes du groupe Canal+, nous nous sommes assurés de pouvoir travailler correctement avec les autres, sur des sujets qu'il était légitime d'aborder avec elles.
Au cours de nos travaux, plusieurs personnes – j'en citerai deux, Jean-Baptiste Rivoire et Rodolphe Belmer – nous ont fait part d'une forme d'intervention de votre part, lorsque vous exerciez des fonctions exécutives, sur les contenus. M. Belmer a parlé de « micro-management ». Certaines de ces personnes n'ont pas eu de contact avec vous, et nous ont livré des interprétations ou des propos rapportés. Il nous semble important que vous précisiez à la commission d'enquête quelle était votre façon de fonctionner, le mode de management que vous avez adopté et la liberté que vous laissiez aux journalistes dans les diverses activités que vous avez exercées au sein du groupe.