Je ne peux que partager les remarques précédentes concernant la faiblesse des aides de l'État postérieures au passage de cyclones. Certes, les derniers phénomènes nous ont permis de vérifier le bon niveau de la coordination des équipes et de leurs commandements, quels que soient les échelons concernés.
Néanmoins, le retour d'expérience du plan Orsec cyclone et de la gestion de crise du cyclone Belal a montré que la principale difficulté a porté sur la remise en état du réseau EDF, faute d'investissement suffisant. L'absence d'électricité pendant un certain temps a également mis à mal la distribution d'eau potable.
Sans l'électricité, les habitants peuvent être privés de réseau internet et d'eau potable et donc se retrouver coupés du monde. Je tiens également à témoigner du manque de résilience des réseaux téléphoniques, qui sert aux demandes de secours de la population. Cet aspect constitue également l'une des conséquences des risques naturels majeurs sur nos territoires.
En résumé, en cas de crise dans les différents territoires ultramarins, les aspects financiers demeurent le « nerf de la guerre ». De lourds investissements restent donc nécessaires.