Il est peu probable que l'ensemble de l'archipel polynésien soit touché en même temps par un événement majeur, configuration qui facilite la gestion de crise.
Lors de la crise de 2018, les moyens locaux avaient été dépassés ; nous avons procédé à de nombreuses expertises, à la demande de l'État, pour définir les périmètres des zones à évacuer. Depuis cette date, les moyens propres de la Polynésie, qu'ils proviennent du pays, de l'État ou du secteur privé, pour effectuer ces expertises ont évolué ; néanmoins, les moyens locaux pourraient être dépassés si nous devions affronter une crise majeure comme celle que vient de connaître La Réunion, où le volume d'expertises annuel a dû être accompli en deux semaines. Nous n'avons pas de dispositifs permettant de faire face à ce type de situations, certes rares mais qui se sont déjà produites.