Le coup de rabot budgétaire de 11,2 millions d'euros récemment annoncé pour le programme budgétaire 159, qui regroupe Météo-France, l'IGN (Institut national de l'information géographique et forestière) et le Cerema (Centre d'études et d'expertises sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement), devrait représenter une coupe de 4 à 5 millions pour Météo-France, soit l'équivalent de deux radars, d'une dizaine de bouées d'observation, de quelques centaines des stations automatisées que nous nous efforçons de développer ou d'une dizaine, voire plusieurs dizaines de non-embauches – à ce stade, personne n'en sait rien. Dans un contexte où le moral général est très mauvais, du fait des projets d'automatisation 3P, cette perspective représente un stress supplémentaire, et peut-être même une faiblesse d'attractivité pour l'établissement.