Merci pour ces témoignages. Nous souhaitions vous entendre car nous savions, lors de l'audition de la directrice de la climatologie et des services climatiques, que des mouvements sociaux étaient en cours.
J'ai trois questions. Tout d'abord, pouvez-vous revenir sur le risque de hiatus ou de contradiction qui peut se produire entre des informations incohérentes – ou, pour le dire plus pudiquement, « diversifiées » – relatives aux aléas climatiques, et en particulier aux cyclones ?
Ma deuxième question porte sur la réputation qu'a Météo-France d'être un service d'excellence dont les prévisions, avec une maille d'une précision d'une dizaine de kilomètres, voire cinq, permettent d'adapter en permanence le déploiement des moyens humains et l'acheminement des secours, des provisions et des moyens techniques vers les secteurs sinistrés en cas d'ouragan ou autres phénomènes climatiques. Considérez-vous que vous êtes encore en mesure d'assurer cette qualité de service ? L'augmentation du maillage, souhaitée par tous, vous paraît-elle réalisable compte tenu des contraintes que vous décrivez ?
Enfin, l'automatisation des processus et du matériel exige parfois une plus grande technicité, ou en tout cas de nouvelles compétences. Par ailleurs, je suis surpris d'apprendre qu'au moment où l'on cherche à valoriser la culture du risque, il n'y ait plus de direction de la communication outre-mer. Pensez-vous que la situation actuelle permette d'appréhender les nouvelles compétences nécessaires au déploiement du nouveau matériel et des nouvelles pratiques dans le domaine des réseaux sociaux et de la communication ?