Ma question portait sur la confiance et sur le moment où elle peut être rompue. C'est une mécanique complexe, que vous avez bien décrite.
Je suis bien conscient des problèmes liés au droit des successions en Polynésie, puisque j'ai été rapporteur du projet de loi relatif à la Polynésie française. L'expérimentation du dispositif dérogatoire de partage par souches et la mise en place du tribunal foncier devaient apporter des améliorations, même s'il n'y a pas de solution miracle en la matière.
S'agissant de l'appropriation de la culture du risque, pourriez-vous revenir sur la question du PPRN ? Encore une fois, il y a une forme de hiatus. Face à un risque incertain, les gens subissent une diminution de leur droit à construire et une perte patrimoniale. On a le sentiment qu'un arbitrage s'opère. Il sera d'autant plus raisonnable que la culture du risque imprégnera l'ensemble de la communauté, qu'il s'agisse des élus aussi bien que de la population et des acteurs économiques. Quel est l'état des lieux selon vous ?
J'ai été marqué par ce qui nous a été dit sur la remise en cause de l'actualisation du PPRN à Saint-Martin et la difficulté à faire adopter ces documents, M. Étienne ayant indiqué que seulement deux de ces plans ont été adoptés en Polynésie.