Je n'ai pas changé d'avis depuis tout à l'heure. La motion de défiance peut être le bon outil, à condition qu'elle provoque dans un premier temps une alerte, dans un deuxième temps le dialogue et, pourquoi pas, mais dans un autre temps, la révocation. Il est en effet dommage de passer directement à la révocation brute, alors qu'il faudrait précisément pouvoir provoquer ce moment de dialogue et d'alerte. Je m'engage à y travailler d'ici à l'examen du texte en séance publique.
Je suis donc favorable au principe de cet amendement, mais pas à sa rédaction. Ces modalités n'ont pas forcément leur place dans la loi, mais on a vu, notamment dans le cas de La Provence, que ce type de démocratie interne peut faire bouger les choses.