Plus que jamais, les relations internationales tendent vers la conflictualité. La frontière entre la paix et la guerre demeure extrêmement fragile. En conséquence, le rôle des Nations Unies devient encore plus important, notamment pour le maintien de la paix dans le monde. Un changement d'humeur plus diplomatique est tout de même observé. Le 1er janvier 2024, les BRICS – sorte de coordination inter-gouvernementale regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud – ont admis en leur sein quatre nouveaux membres : l'Égypte, l'Éthiopie, l'Iran et les Émirats arabes unis. Cette décision peut déstabiliser la situation internationale, notamment au niveau des votes à l'ONU.
Aujourd'hui, un plus grand nombre de régions du monde sont en conflit et la scène internationale est fragmentée. Un article du Monde rapporte d'ailleurs qu'en Ukraine, « les Occidentaux peinent à rallier le soutien de pays dits " du Sud global ", qui refusent de choisir leur camp, considérant que ce conflit est avant tout européen ». De plus en plus de voix s'opposent aux résolutions de l'ONU, par exemple en matière de sanctions internationales. Je m'interroge sur les potentiels scénarios du désengagement diplomatique des Nations Unies. Quelles peuvent être les conséquences de la désunion des Nations Unies et de l'émergence d'une union des BRICS au sein de l'Assemblée générale de l'ONU ?