En cinq mois, plus de 31 700 Palestiniens ont été tués par les bombardements aveugles de l'armée israélienne ; 13 000 enfants et au moins 124 journalistes ont été assassinés à Gaza, souvent visés par des snipers pour empêcher la diffusion d'informations sur ce massacre. Le 26 janvier dernier, la Cour internationale de justice a ordonné au gouvernement israélien de prendre des mesures conservatoires face au risque génocidaire. Le gouvernement suprémaciste d'extrême droite de Benyamin Netanyahou continue de ne respecter aucune des mesures préconisées par la Cour.
Depuis 2013, la France a exporté pour plus de 200 millions d'euros d'armes à Israël, faisant de notre pays l'une des principales sources d'approvisionnement de matériel militaire à l'État israélien. Quel regard portez-vous sur la vente d'armes à un État mis en cause régulièrement pour la colonisation des territoires occupés ? L'interruption des ventes d'armes à Israël pourrait être l'un des moyens à notre disposition pour mettre un terme au massacre en cours. Le Canada vient d'ailleurs d'annoncer cette suspension. Quelles mesures concrètes et urgentes allant dans ce sens conseilleriez-vous ?