Je vous remercie d'être présents aujourd'hui pour échanger avec notre commission sur la question de la paix dans le monde. Georges Clémenceau a déclaré en juillet 1919 qu'il était plus facile de faire la guerre que la paix. Ces mots résonnent particulièrement aujourd'hui.
Députée des Français établis en Amérique latine et dans les Caraïbes, je constate que les crises sécuritaires qu'éprouvent plusieurs pays de ma région illustrent cette remise en cause de la paix. L'Équateur est plongé dans un conflit qui oppose le gouvernement et les narcotrafiquants : le pays a vu son taux de corruption et de violence armée augmenter de manière exponentielle ces derniers mois et le président Noboa a récemment déclaré que l'Équateur vivait un état de guerre. La situation dramatique que connaît Haïti, contrôlé par les gangs, a été relayée par la presse ces derniers jours, du fait de la dégradation alarmante de la sécurité.
Dans ce contexte, la France et la communauté internationale, peuvent-elles – doivent-elles – intervenir et participer activement à la résolution de ces conflits armés internes, afin de rétablir la paix en Amérique latine et dans les Caraïbes ?