Les différentes instances internationales s'accordent toutes à évoquer une situation globale de crise ainsi qu'un équilibre mondial en péril. Toutefois, les images qui nous parviennent et qui émanent de propagandes ou d'amateurs actent simplement le fait que les guerres sont plus médiatisées qu'avant. La guerre elle-même paraît plus impressionnante parce que les armes sont plus dévastatrices. Il n'y a aucune mesure entre un trébuchet, aussi puissant soit-il, et un missile Taurus visant une ville. En somme, la paix est-elle vraiment plus mise en cause aujourd'hui qu'hier ? Selon les experts, il semble que cela soit le cas.
Toutefois, j'aimerais obtenir une précision. Nous allons prochainement examiner dans l'hémicycle un texte sur les ingérences étrangères. Or, nous-mêmes, nous participons aux conflits et à leur escalade, sous le prétexte d'apporter la paix dans le monde, certainement de manière légitime. Cependant, n'oublions pas les échecs en Libye ou en Irak. Sans revenir sur le rôle pacificateur de l'ONU, à partir de quel moment une action des casques bleus peut-elle être justifiée par la nécessité de maintenir la paix et d'éviter un embrasement ?