Pour ma part, je ne suis pas un zélateur des guerres hybrides. Je pense que les manœuvres de désinformation qui sont dénoncées tous les jours sont extrêmement classiques, d'un point de vue historique. En revanche, elles disposent de moyens technologiques complètement nouveaux, ce qui interroge, d'une part, la capacité de réception de nos opinions publiques – en particulier de notre jeunesse – et, d'autre part, la capacité de contrôle de ces instruments technologiques, que nous utilisons également contre les autres.