Face à cette situation de multipolarité croissante, le multilatéralisme représenterait naturellement le mode de gestion idéal. La question de la réforme de l'usage du droit de veto est importante. À cet égard, soyons pragmatiques : puisque la Russie, titulaire de ce droit de veto, décide de s'affranchir des règles qui sont censées la lier, il devient difficile d'envisager quoi que ce soit.