Tout d'abord, je veux, au nom de mon groupe, remercier de nouveau M. le rapporteur de nous avoir permis de parler de discrimination et de ces normes sociales parfois violentes qui participent à l'infériorisation sociale de nombre de nos concitoyennes et concitoyens et contre lesquelles nous devons, au nom de l'égalité, lutter sans relâche. Il est en effet de notre devoir de législateur d'examiner ces questions. Et s'il subsiste quelques interrogations juridiques sur le texte – nous en avons longuement discuté –, ce débat a le mérite de montrer à quel point l'expérience de la discrimination peut être niée ou incomprise sur certains bancs. J'espère qu'il permettra à tout le monde de progresser.
Plutôt que d'affirmer qu'il ne s'agit pas d'un débat français, souhaitons que l'on dispose en France d'un plus grand nombre de données afin d'objectiver les discriminations et de lutter plus efficacement contre elles.