le 5 décembre, « journée nationale d'hommage aux morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie » ; le 19 mars, « journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc » ; et, depuis 2022, la date du 18 octobre a été choisie pour rendre hommage aux combattants de la guerre d'Algérie, reconnue définitivement en tant que telle par la loi 18 octobre 1999 relative à la substitution, à l'expression « aux opérations effectuées en Afrique du Nord », de l'expression « à la guerre d'Algérie ou aux combats en Tunisie et au Maroc ».
Je n'ignore pas que ces dates n'apportent pas toujours le baume nécessaire à toutes les victimes de la guerre, qui aspirent naturellement à être honorées en un jour particulier. Je crois néanmoins que la réconciliation des mémoires passe aussi et avant tout par leur rassemblement. Honorer ensemble tous nos morts, quel que soit le jour, a pour moi une valeur et une puissance de symbole fortes.
Pensons ensemble, le même jour, réunis dans tous nos lieux de mémoire, à toutes les victimes de la guerre d'Algérie, qu'elles soient civiles ou militaires. Adressons-leur au même moment le témoignage de la conscience et de la reconnaissance de ce qu'elles ont subi.