Ne vous inquiétez pas, il y aura quand même un vote. Je voudrais néanmoins rappeler certaines vérités.
J'ai en main une intervention rédigée, preuve que nous avions prévu d'aller au bout du texte. Malheureusement, monsieur le rapporteur, je vais devoir la jeter. J'étais parti du principe que vous vous opposeriez aux amendements de suppression du Gouvernement ; malgré ce que j'avais dit au début de la séance, j'espérais que vous défendriez le texte dans son intégralité. Vous ne l'avez pas fait. Quand nous avons été saisis par la protection civile du Var, qui a rédigé le texte de loi avec vous, elle nous a dit souhaiter que le texte soit voté tel quel dans l'hémicycle. Vous ne les avez pas défendus. Franchement, ce n'est pas au niveau.
Vous nous direz certainement, dans quelques minutes, quand le texte aura été adopté, qu'il est formidable. Mais vous savez très bien que le Gouvernement a bloqué les mesures essentielles. Vous vous êtes couché devant lui en ne vous opposant pas à certaines demandes de suppression. Vous vous êtes tout de même opposé, de mémoire, à trois amendements de suppression du Gouvernement, et nous avons voté avec vous, comme quoi nous ne sommes pas rancuniers. Vous devriez d'ailleurs nous remercier, sans quoi même ces amendements seraient passés.