Nous voterons, bien entendu, pour l'article 8, lequel tend à modifier l'article 5151-9 du code du travail afin d'étendre la liste des activités bénévoles permettant d'acquérir des droits sur le compte personnel de formation à la charge de l'État à l'activité des volontaires engagés au sein d'une association agréée de sécurité civile. Nous n'allons pas nous répéter, mais nous sommes cosignataires de ce texte – et ce ne sont pas des jérémiades.
Sur ce point, monsieur le rapporteur, vous m'avez fait mentir, dans un premier temps. En effet, le 23 juin 2023, la présidence de l'association de la protection civile du Var m'a écrit : « Nous apportons notre soutien à cette proposition de loi. Les 200 000 bénévoles des associations agréées, deuxième pilier de notre résilience nationale – c'est vrai – en ont un impérieux besoin. Nous vous demandons, monsieur le député, de cosigner cette proposition de loi. » Je lui ai répondu, le 26 juin : « Je pense effectivement que sa proposition – il s'agit de vous – est pertinente, et j'ai demandé à mon collègue de m'accepter comme cosignataire. » Et j'ajoutais : « Cependant, je me dois de vous signaler que, par sectarisme, ce dernier ne devrait pas accepter ma cosignature. »
De fait, j'avais tort : à l'époque, vous aviez tenu compte du caractère transpartisan de l'objectif poursuivi. Mais, en fin de compte, j'ai été, comme mes collègues, victimes du « girouettisme ». En tout état de cause, nous espérons que ce dispositif souhaitable s'appliquera à tous les acteurs de la société civile, et non pas uniquement à ceux, de plus en plus rares, qui votent pour votre camp !