Une proposition de loi pour moderniser notre système de sécurité civile : voilà une bonne idée – doublée d'une nécessité !
Si l'on fait abstraction des moyens nationaux de la sécurité civile et de l'État dans les régions, ce système repose sur deux piliers : près de 250 000 sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, et 250 000 bénévoles qui œuvrent au sein des quinze associations agréées de sécurité civile.
Je veux leur rendre hommage, car leur engagement n'est plus à démontrer : en 2022, près de 5 millions d'interventions ont eu lieu – soit presque 20 % de plus qu'il y a huit ans –, dont 67 % réalisées par les bénévoles. Tempêtes, attentats terroristes, conséquences de la crise sanitaire et sociale liée au covid-19, feux à répétition, épisodes cévenols ou méditerranéens sont autant d'exemples qui illustrent la nécessité de pouvoir s'appuyer sur un pilier bénévole mais pérenne pour assurer la stabilité de notre modèle de sécurité civile.
La détérioration des services d'urgence hospitaliers et la progression des déserts médicaux rendent plus nécessaire encore le secours d'urgence aux personnes, qui constitue 80 % des interventions des sapeurs-pompiers.