Il sera demandé aux représentants des partis politiques d'autres pays de s'inscrire au répertoire. Nous comprenons, et nous soutenons, la logique de cette inscription quand il s'agit d'organisations politiques financées par un État. Mais les choses sont moins claires pour les partis politiques d'opposition. Imaginons le cas d'un parti appartenant à l'opposition, dans un pays doté d'un régime dictatorial ou autoritaire qui menace et entrave l'action des opposants. Si ce parti vient exercer des actions d'influence et participer aux débats politiques en France, de manière légale, il devra s'inscrire au répertoire, ce qui l'exposera peut-être à des mesures de rétorsion dans son pays. Il sera ainsi mis en danger, alors que son inscription au répertoire n'aura pas servi à protéger la France. Cela ne répond pas à nos standards de démocratie.