Ma question, à laquelle j'associe le député de Moselle Belkhir Belhaddad, s'adresse à Prisca Thevenot, qui a été accueillie vendredi dernier à Nancy, avec Christophe Béchu et Roland Lescure. Cette visite avait pour objet de marquer leur soutien à la société Novacarb, aux autres entreprises qui exploitent les ressources en sel de la région de Nancy et à Pont-à-Mousson SA, dont les efforts de modernisation du raccordement ont été aidés de 3 millions d'euros.
À l'occasion de leur venue, les membres du Gouvernement ont inscrit la rénovation des procédés dans la double perspective de l'économie des moyens et de la décarbonation, tout en montrant le souci de la compétitivité d'une industrie concurrencée par des firmes étrangères exonérées du respect de certaines normes. Ainsi, l'État interventionniste et réindustrialisateur montre son efficacité.
Cette visite s'est poursuivie par une rencontre avec des agriculteurs de Meurthe-et-Moselle – signe de l'intérêt que l'exécutif porte à l'élevage comme moyen d'entretenir les prés – au sujet de la qualité des captages, essentiels aux agglomérations de Nancy et de Metz.
Ma question porte sur la manière dont les efforts visant à améliorer la qualité et la quantité d'eau disponible seront prolongés. Les agriculteurs y seront sensibles, tout comme les industriels de la filière bois, dans une région Lorraine fortement menacée par le changement climatique.
Je souhaite également que vous confirmiez l'attention du Gouvernement pour Ascometal, entreprise comptant 1 200 salariés, parmi lesquels 700 salariés lorrains, qui travaillent à Hagondange et à Custines, près de Nancy. Ils ont été assurés que le comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) et le ministère délégué chargé de l'industrie et de l'énergie poursuivraient les efforts fournis en vue de la reprise ou de la poursuite des discussions avec les potentiels repreneurs, notamment l'Italien Acciaierie Venete. Il y va de l'industrie Lorraine et de la base d'armement française.