Je veux saluer votre engagement sur ces questions écologiques. Les conséquences du dérèglement climatique sont désormais une réalité quotidienne pour nos concitoyens : incendies, records de températures en Méditerranée, inondations dans le Pas-de-Calais, sécheresse dans les Pyrénées-Orientales. Dans ce contexte, la baisse historique des émissions de gaz à effet de serre dans notre pays est un sujet de satisfaction. N'oublions pas toutefois qu'il s'agit aussi du fruit du travail réalisé au niveau national, sous l'autorité du Premier ministre, dans le cadre de la planification écologique, et du travail collectif effectué au niveau européen, avec l'objectif d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.
Vous avez cité deux dispositifs majeurs. Le premier est la taxe carbone aux frontières qui figurait dès 2017 dans le discours de la Sorbonne du Président de la République. Cet engagement a été tenu : il permet à l'Europe d'imposer à ses partenaires commerciaux les mêmes règles environnementales que celles que nous nous imposons à nous-mêmes.
Rappelons que cette taxe carbone aux frontières a été soutenue au Parlement européen par l'ensemble des forces politiques, à l'exception d'une seule : le Rassemblement national de Jordan Bardella.