En 2023, les émissions de gaz à effet de serre ont baissé en France de 4,8 %. L'an passé, notre pays a émis moins de CO
Cette excellente nouvelle pour la lutte contre le dérèglement climatique est bien sûr la traduction des politiques menées en France, le résultat d'effets conjoncturels liés à l'augmentation des coûts de l'énergie, qu'il ne faut pas nier, mais elle est également le fruit du cadre légal européen. C'est le plus ambitieux au monde et il entend faire de l'Europe le premier continent neutre en carbone en 2050.
Pour y parvenir, l'Union européenne a adopté des mécanismes nécessaires, souvent sous l'impulsion de la France. C'est au niveau européen que nous avons donné un prix au carbone et permis à l'Union de devenir la première zone commerciale au monde à instaurer un mécanisme d'ajustement carbone aux frontières.
C'est aussi l'Union qui a consacré des moyens à un amortisseur social de la transition écologique avec le fonds social pour le climat et le fonds de transition juste qui représente une aide de 17 milliards pour nos régions.
Alors que certains déclarent vouloir renoncer à ces mesures, donc à nos engagements climatiques, nous considérons au groupe Démocrate (MODEM et indépendants) qu'il faut une accélération vers une transition juste, notamment au niveau européen : choc d'investissement écologique, élargissement du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières.
Monsieur le ministre, quelles mesures la France défend-elle pour s'inscrire dans la trajectoire de réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 au niveau européen ?