Nous rencontrons aujourd'hui deux types de difficultés.
La première tient au fait qu'une grande partie de notre matériel d'intervention durant les catastrophes doit d'abord être acheminée de la métropole, à un coût relativement important.
La deuxième vient du fait qu'en tant qu'association agréée de sécurité civile, nous intervenons à la demande soit du préfet de la Martinique en cas de catastrophe, soit d'un maire lorsque nous avons passé avec lui une convention pour soutenir ses réserves communales. Or, les maires de la Martinique n'ont pas tous la même vision du risque. Certains, estimant que ce domaine est réservé exclusivement à l'État, n'ont encore passé de convention avec aucune association pour travailler en amont de manière plus structurée. Nous devons alors intervenir en réaction plutôt qu'en proactivité, pour aider chaque commune à établir un schéma de prise en charge opérationnelle sur lequel nous pourrons ensuite nous appuyer. N'étant peut-être pas suffisamment connue, notre association est trop souvent appelée seulement dans l'urgence.