Près de 700 de nos militaires sont déployés à la frontière du Sud-Liban, dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU datant de 2006. Ces militaires sont présents au titre de la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) – dont l'état-major est français –, qui comporte au total 10 500 casques bleus provenant de quarante-huit nations.
Selon le ministre Séjourné, la situation est sérieuse mais non irréversible. La France s'implique dans la résolution du conflit et souhaite contribuer à éviter la survenue d'une nouvelle guerre au Liban. À cet effet, la France arme, entraîne et finance l'armée libanaise et a encore livré en janvier quinze tonnes de fret sanitaire à l'hôpital militaire de Beyrouth. Par la voix du ministre Lecornu, la France a également promis, en novembre 2023, le don de véhicules de l'avant blindés (VAB) à l'armée libanaise. Une précédente livraison avait d'ailleurs eu lieu en 2018.
Pour permettre une application suffisante de la résolution 1701, ne faudrait-il pas que la mission de la FINUL soit présente des deux côtés de la frontière ?