Le 7 octobre 2023, l'attaque terroriste du Hamas subie par Israël, d'une ampleur et d'une barbarie sans nom, a choqué le monde entier. Le Hamas s'est rendu coupable de la pire barbarie et tuerie antisémite que nous ayons connu depuis la seconde guerre mondiale.
Nous sommes nombreux à rappeler qu'il reste, à ce jour, cent-trente otages, dont trois Français, que leurs familles attendent depuis des mois. Cette situation doit cesser. Cependant, nous ne pouvons nier que la situation au Proche-Orient est dramatique. Vous l'avez rappelé dans vos propos. Le groupe Horizon appelle au respect du droit international, à la nécessité d'un cessez-le-feu et d'une trêve humanitaire plus que pressante, notamment face à la détresse des civils pris au piège de ce conflit dévastateur. En ces temps difficiles, il est impératif que la communauté internationale s'unisse pour appeler à ce cessez-le-feu immédiat, point de départ de discussions plus approfondies sur la manière de construire un avenir dans la paix et la sécurité.
Ensuite, les conditions de la couverture médiatique de ce conflit sont très difficiles et je suis heureux que monsieur Malbrunot soit devant nous aujourd'hui pour répondre à ces questions. Entre quatre-vingts et une centaine de journalistes auraient été tués depuis le 7 octobre, même si le décompte précis reste à établir. Ils travaillent dans des conditions sans précédent et continuent d'assurer le suivi médiatique, malgré le risque qu'ils encourent et qu'ils connaissent.
Certaines organisations internationales, comme le Comité pour la protection des journalistes ou Reporters sans frontières, ont dénoncé le ciblage délibéré des journalistes. Je souhaiterais aussi vous entendre sur ce point. Ceux-ci jouent un rôle essentiel en tant que seul lien entre le conflit en cours et la population mondiale, en fournissant des informations et des images qui nous permettent d'avoir un aperçu direct de la réalité sur le terrain. Aussi, je voulais connaître votre avis sur la situation des journalistes dans l'exercice de leur métier à Gaza. Comment mieux les protéger, comment mieux les défendre dans ce contexte ?