Parler de paix n'est pas d'actualité. Aujourd'hui, il faut au mieux envisager une séparation, comme M. Halévi l'a évoqué. Mais cette séparation est impossible à l'heure actuelle, compte tenu des 750 000 colons vivant en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Des échanges de territoires peuvent toujours intervenir mais cela sera extrêmement complexe, d'autant que la société politique israélienne a évolué et ne veut pas, à l'heure actuelle, d'un État palestinien.
Il ne peut donc pas exister d'autres solutions qu'une solution imposée, puisque les deux parties n'arrivent pas à se mettre d'accord, comme l'attestent les tentatives passées. La solution des deux États devra donc être ratifiée par un vote au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU), mais nous en sommes très loin actuellement. Les Américains sont prisonniers d'une schizophrénie, qui les conduits à livrer des armes à Israël tout en demandant un usage modéré pour limiter les victimes civiles. En résumé, seule l'imposition d'une solution est possible, tout en demeurant très compliquée.