Je vous remercie pour la teneur de vos propos, qui nous font vraiment du bien. Nous sommes partis à Rafah au sein d'une délégation et il nous a été confirmé que l'Égypte était en cours de renégociation de sa dette avec les États-Unis, alors même que des vies sont en jeu. Pouvez-vous nous éclairer sur les considérations de certains, qui soulignent le financement du Hamas à la fois par le Qatar mais aussi le gouvernement d'extrême droite israélien, et notamment M. Netanyahou ?
Ensuite, je n'ai pas encore entendu dans votre bouche l'évocation du risque génocidaire, qui a été mentionné par la Cour internationale de justice. Ce risque existe-t-il selon vous ? Aujourd'hui, il nous est difficile de faire entendre un autre son de cloche dans les médias, qui relayent en revanche les propos des responsables politiques français, lesquels ne portent que sur la libération des otages, tout comme le gouvernement d'extrême droite israélien. Je précise que nous partageons naturellement la volonté d'une libération des otages, dont trois Français encore détenus.
Enfin, dans le quartier de Château-Gombert à Marseille, une usine française fournit des pièces pour une usine d'armement israélienne. Notre gouvernement devrait-il interrompre sa collaboration avec l'armée israélienne ?