Notre collègue de La France insoumise part d'une bonne analyse des causes, mais il n'aboutit pas à la bonne réponse politique. Quant à la Macronie, elle propose de traiter les conséquences, mais refuse de voir les causes du problème, à savoir que 70 % des violences contre les soignants sont liées à des problèmes de prise en charge des patients et de temps d'attente. Cela ne justifie en rien les violences, mais la politique de santé de la Macronie a des conséquences et est en partie à l'origine de ces violences. Vous avez fermé 30 000 lits d'hôpital depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron et vous poursuivez cette politique, ce qui ne peut que créer des tensions.
Ce que nous prônons, c'est une double politique : nous voulons donner davantage de moyens à la santé et mettre fin aux fermetures de lits, d'une part, et appliquer une politique de sanction dès les premiers actes de violence, d'autre part.
Nous ne voterons pas cet amendement de l'extrême gauche, car il est effarant : alors qu'il part d'un constat qui est juste, il refuse de sanctionner les auteurs de violences.