Je voudrais revenir sur l'investissement du bloc communal. Il ne s'agit pas de se réjouir ou non de son niveau mais plutôt de faire en sorte que les maires et les intercommunalités puissent exécuter le mandat qu'ils ont reçu des habitants. C'est notre philosophie, c'est la subsidiarité.
À propos de la réalité de l'investissement, je rappelle que nous étions l'année dernière à mi-mandat. Vous savez comme moi que c'est le pic des investissements du mandat. Il faut donc comparer cette année avec son équivalent sur les mandats précédents.
La période 2014-2020 a été marquée par un effondrement de l'investissement en raison des prélèvements de l'État sur la DGF. C'est donc plutôt avec 2008, troisième année du mandat précédent, que la comparaison est la plus pertinente. Nous constatons alors un montant de 34 milliards en euros constants, soit un montant identique à 2023 qui traduit donc l'absence de dynamique de croissance. C'est un élément troublant car il existait historiquement une dynamique de croissance de l'investissement du bloc communal.
Je me permettrai par ailleurs de poser une question en tant que citoyen. Les économies de l'État que vous évoquez sont-elles de vraies baisses dont nous avons besoin pour rétablir les comptes publics où sont-elles une diminution des dépenses de l'État ?