La TNT a effectivement révolutionné le paysage audiovisuel. Mais depuis son introduction, des plateformes, notamment la nôtre, sont apparues et remportent aujourd'hui un franc succès auprès de nos concitoyens.
S'agissant de notre convention TNT pour Canal+, nous ne pouvons pas diffuser de publicités lorsque nous sommes en crypté, mais uniquement lors de nos plages en clair, qui sont aujourd'hui extrêmement réduites. Nous avons droit de diffuser un peu de publicité, de manière limitée, sur les chaînes Canal+ Sport, ce qui n'est pas le cas pour Canal+ Cinéma.
Ensuite, nous constatons la naissance de chaînes « Fast TV », c'est-à-dire des chaînes qui relinéarisent des contenus qui étaient à la demande, payés par la publicité. Une autre possibilité permet de diminuer le prix de l'abonnement en contrepartie de plages de publicité.
Canal+ se doit naturellement d'étudier ces modèles, ces évolutions. Comme Maxime Saada l'a souligné ce matin, nous avons besoin d'une régie publicitaire forte, aujourd'hui la troisième du marché en France, puisqu'il nous faudra être réactifs pour, éventuellement, changer notre fusil d'épaule. Pour l'instant, nous avons choisi avec Christophe Pinard-Legry, le directeur général France en charge de la commercialisation, de ne pas aller vers ces modèles de publicité sur nos chaînes payantes, qui constituent un « écrin » pour nos abonnés, lesquels sont habitués à ne pas avoir de publicité. En revanche, nous restons agiles, à l'écoute du marché et des modes aussi d'utilisation de nos consommateurs.