Dans mon périmètre, les consignes sont clairement passées et appliquées, concernant le sport.
Ensuite, nous avons une appétence particulière pour le sport féminin, notamment en direct. Nous sommes diffuseurs du sport professionnel et nous sommes très heureux et fiers d'accompagner aussi la professionnalisation de la D1 Arkema, le championnat de France féminin de football. Nous avons prolongé nos droits pour six ans, ce qui nous permet de soutenir cette professionnalisation et de permettre aux joueuses de vivre de leur sport, ce qui n'est pas encore tout à fait le cas. La Ligue nationale de rugby s'attèle également à traiter cette question. Il existe ici un horizon de professionnalisation pour le rugby féminin et nous serons très heureux de diffuser ces rencontres, le jour venu.
Je n'ai pas de statistiques concernant la répartition entre les compétitions féminines et masculines, mais je pense qu'elle est très nettement à l'avantage de ces dernières. Un certain nombre de sports sont mixtes, mais ne proposent pour autant dans leur affiche que des hommes au départ. C'est le cas de la Formule 1 : rien n'empêche une pilote femme de prendre le départ d'un grand prix, même s'il faut reconnaître que cela n'est plus arrivé depuis 1975, il me semble. Nous accompagnons de notre côté un grand nombre de jeunes pilotes, dont des jeunes femmes. À ce titre, la pilote Doriane Pin est en train d'émerger et nous l'avons déjà invitée dans nos émissions. Enfin, à travers nos directs et nos dizaines de documentaires, nous mettons en lumière le sport féminin.